Joe Biden a remporté la primaire démocrate dans le Michigan, mais son succès a été terni par un signal fort émanant des électeurs concernant sa position dans le conflit israélo-palestinien, ce qui pose un sérieux avertissement en prévision de l’élection présidentielle à venir.
Le président américain, Joe Biden, a sécurisé sa victoire lors de la primaire démocrate dans le Michigan, un État clé du nord-est américain, en vue de l’élection présidentielle.
Biden a dominé les suffrages avec un impressionnant 81%, assurant ainsi sa place en tant que candidat démocrate. Son principal rival, l’homme d’affaires du Minnesota, Dean Phillips, n’a pas représenté une menace sérieuse, recueillant moins de 3% des voix.
Politique au Moyen Orient sanctionné ?
Cependant, la victoire de Biden a été atténuée par un pourcentage significatif d’électeurs (13,5%) ayant choisi de voter « non engagé », exprimant ainsi leur soutien au parti démocrate tout en refusant de soutenir un candidat spécifique. Ces votes de contestation soulignent les obstacles auxquels la campagne de réélection du président est confrontée, en particulier le désaccord au sein du parti démocrate concernant sa politique dans le conflit israélo-palestinien.
Bien que cette sanction n’ait pas d’impact immédiat sur les résultats de la primaire dans le Michigan, elle constitue un avertissement criant pour les démocrates. En 2020, Biden a remporté de justesse cet État considéré comme un État pivot où la victoire peut basculer d’un côté à l’autre en novembre. Il est donc crucial pour le président de mobiliser un maximum d’électeurs pour espérer l’emporter.
Un sondage Bloomberg News/Morning Consult de janvier a révélé que Biden était devancé par Trump dans cet État du Midwest en cas de face-à-face entre les deux hommes. De son côté, Donald Trump a facilement remporté la primaire républicaine dans cet État, soulignant ainsi les défis auxquels Biden est confronté dans sa quête pour une réélection réussie. Une élection présidentielle totalement atypique